La start-up autonome Aurora lèvera 2 milliards de dollars dans le cadre de la fusion SPAC

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La start-up de technologie de conduite autonome Aurora, qui a été fondée par l’ancien responsable du programme de véhicules autonomes de Google, est la dernière entreprise à annoncer son entrée en bourse en fusionnant avec une société d’acquisition à vocation spéciale (ou SPAC). L’accord donnera à Aurora environ 2 milliards de dollars de nouvelles liquidités à sa clôture, ce qui aidera la startup dans sa quête pour devenir un fournisseur de matériel et de logiciels d’auto-conduite aux entreprises des secteurs du camionnage et du transport.

Aurora fusionne avec un SPAC appelé Reinvent Technology Partners Y, déjà coté à la bourse du Nasdaq et dirigé par le co-fondateur de LinkedIn Reid Hoffman, le fondateur de Zynga Mark Pincus et l’investisseur Michael Thompson). Ce trio est également en train de rendre publique la start-up d’avions électriques Joby Aviation avec un autre Reinvent SPAC.

Fondée en 2017, Aurora a une courte histoire. Mais ses dirigeants ont une expérience approfondie et diversifiée des véhicules autonomes. Chris Urmson, qui a conçu le projet de voiture autonome de Google avant qu’il ne soit transformé en Waymo, a commencé à comploter Aurora en 2016. Il a finalement recruté Sterling Anderson, qui était à la tête de l’équipe de pilotage automatique de Tesla jusqu’à ce qu’il démissionne en raison de désaccords sur la poussée d’Elon Musk à annoncent que les voitures de l’entreprise seraient capables de « conduite entièrement autonome ». Urmson a également fait appel à Drew Bagnell en tant que co-fondateur. Bagnell avait été ingénieur autonome chez Uber après que la société de technologie l’ait dépouillé de Carnegie Mellon (dans le cadre d’un raid beaucoup plus important de la division robotique tant vantée de l’université).

Depuis lors, Aurora a développé le matériel et les logiciels nécessaires pour permettre aux véhicules de se conduire eux-mêmes – un ensemble de technologies qu’il appelle le pilote Aurora. La startup a déjà conclu des accords avec des entreprises comme Uber, Toyota et Volvo pour utiliser le pilote Aurora. Aurora a également racheté l’intégralité de la division de conduite autonome d’Uber à la fin de l’année dernière.

L’accord avec Reinvent SPAC valorisera la start-up autonome à 11 milliards de dollars et devrait être conclu au second semestre 2021. Un peu moins d’un milliard de dollars proviendra de la SPAC elle-même, tandis que l’autre milliard de dollars proviendra d’un consortium de des investisseurs qui incluent Uber, Volvo et PACCAR (une entreprise de camionnage avec laquelle Aurora a également conclu un accord), ainsi que T. Rowe Price, Fidelity, Sequoia Capital et d’autres.

Aurora a déclaré dans des présentations et des documents rendus publics jeudi qu’elle prévoyait de faire en sorte que les clients du camionnage commencent à utiliser le pilote Aurora sans êtres humains au volant à la fin de 2023, et dans les véhicules de transport à la fin de 2024.

Aurora s’attend à perdre de l’argent jusqu’en 2027 au moins, c’est pourquoi la fusion SPAC est cruciale. Les deux ou trois prochaines années vont coûter très cher à Aurora, car elle continue de prouver sa technologie au point de pouvoir commencer à gagner de l’argent en la vendant à d’autres entreprises. Aurora a perdu 214 millions de dollars en 2020 (dont 179 millions de dollars pour la recherche et le développement), et cette consommation de liquidités n’a fait que s’accélérer depuis, la startup ayant perdu 189 millions de dollars au cours du seul premier trimestre de 2021 (avec 159 millions de dollars dépensés en R&D dans le trimestre). Aurora a suggéré aux investisseurs qu’investir de l’argent dans une technologie aussi chère en vaut la peine, car la startup pense que l’industrie des véhicules autonomes sera dominée par très peu d’acteurs. Dans une diapositive, il compare l’industrie de la conduite autonome au duopole publicitaire numérique détenu par Facebook et Google.

L’accord annoncé jeudi n’est que le dernier d’une série de plus en plus longue de fusions SPAC dans le secteur des transports au sens large, ce qui entraîne d’énormes injections de fonds dans les startups qui ont besoin d’argent. Faraday Future devrait commencer à négocier sur le Nasdaq la semaine prochaine dans le cadre d’un accord qui rapportera au démarrage de véhicules électriques 1 milliard de dollars en espèces fraîches. Lucid Motors rapportera un montant étonnant de 4,4 milliards de dollars lorsqu’il sera rendu public peu de temps après. Des sociétés LIDAR comme Luminar, Velodyne et AEye sont également devenues publiques en fusionnant avec les SPAC.

Toutes les offres ne se sont pas bien passées. Certaines startups ont eu du mal à faire face à l’examen minutieux lié au fait d’être cotées en bourse, comme Lordstown Motors, dont le PDG a déjà démissionné à la suite d’une enquête sur de fausses déclarations qu’il a faites au sujet des précommandes. Velodyne est déjà engagé dans une bataille juridique avec son propre fondateur, qui a été évincé du conseil d’administration à la suite de la fusion. Les startups de véhicules électriques comme Lordstown Motors, Canoo et Nikola font toutes l’objet d’enquêtes fédérales.

À tout le moins, les fondateurs d’Aurora ne peuvent pas vendre d’actions pendant quatre ans et certains des dirigeants de la SPAC ont accepté des conditions similaires, en signe d’engagement à mener à bien ce projet.

Les startups autonomes n’avaient pas sauté dans la mêlée SPAC jusqu’à présent. Mais cela peut changer. En plus d’Aurora, une autre startup de véhicules autonomes, Argo AI, serait en pourparlers pour devenir publique dans le cadre d’une fusion SPAC.

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