Les chefs militaires soudanais réintègrent le Premier ministre déchu Abdalla Hamdok

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LE CAIRE — Les dirigeants militaires et civils soudanais sont parvenus à un accord pour réintégrer le Premier ministre Abdalla Hamdok, qui a été destitué lors d’un coup d’État le mois dernier.

Selon l’accord signé dimanche, l’armée libérera également les responsables gouvernementaux et les politiciens arrêtés depuis le coup d’État.

Le plus haut général du pays, Abdel Fattah Burhan, a déclaré dans des déclarations télévisées que Hamdok dirigerait un cabinet technocratique indépendant jusqu’à la tenue des élections. On ne sait toujours pas combien de pouvoir le gouvernement détiendra. Il resterait toujours sous contrôle militaire.

Le coup d’État, plus de deux ans après qu’un soulèvement populaire a forcé l’éviction de l’autocrate de longue date Omar el-Béchir et de son gouvernement islamiste, a suscité des critiques internationales.

Les Soudanais sont descendus en masse dans la rue depuis la prise de contrôle militaire, qui a bouleversé la transition fragile du pays vers la démocratie. L’accord intervient quelques jours seulement après que les médecins ont déclaré qu’au moins 15 personnes avaient été tuées par des tirs à balles réelles lors de manifestations anti-coup d’État. Hamdok est assigné à résidence par des chefs militaires depuis des semaines.

Plus tôt, des responsables militaires et gouvernementaux qui ont parlé de l’accord ont déclaré qu’il prévoyait également la libération des responsables gouvernementaux et des politiciens arrêtés depuis le coup d’État du 25 octobre. Le plus grand des partis politiques censés être inclus dans l’accord, le Parti Umma, avait publié une déclaration impliquant qu’il n’avait pas signé l’accord.

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Les responsables, qui ont requis l’anonymat parce qu’ils n’étaient pas autorisés à divulguer l’information, ont déclaré que l’ONU, les États-Unis et d’autres avaient joué un « rôle crucial » dans l’élaboration de l’accord.

Les États-Unis, leurs alliés et les Nations Unies ont condamné le recours à une force excessive contre les manifestants anti-coup d’État.

Pendant ce temps, des milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues de la capitale Khartoum pour dénoncer le coup d’État et exiger le transfert immédiat du pouvoir aux civils. Les manifestants ont agité le drapeau soudanais et scandé « Le pouvoir appartient au peuple ! Les militaires doivent rester dans les casernes.

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