[ad_1]
Une décennie avant que la Grande Guerre n’éclate, Lord Orlando Oxford de Ralph Fiennes, sa femme (Alexandra Maria Lara) et leur fils adolescent Conrad livrent des fournitures de la Croix-Rouge à un camp de l’armée britannique en Afrique du Sud au plus fort de la Seconde Guerre des Boers. Des combats éclatent et la femme d’Orlando est tuée par balle, suppliant Orlando d’empêcher Conrad de revoir la guerre avant de mourir dans ses bras. Mais alors que Conrad (un Harris Dickinson aux sourcils nobles et naïfs) devient un jeune homme, la guerre est difficile à éviter : nous sommes en 1914 et des alliances internationales ténues signifient qu’un conflit est à l’horizon. Orlando est appelé à sortir de sa semi-retraite par son ancien commandant Herbert Kitchener (Charles Dance, jouant le premier des nombreux personnages historiques réels du film) pour escorter l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche lors de sa visite à Sarajevo. (Oui, nous y allons.) Orlando et Conrad sont tous deux sur place pour arrêter une première tentative d’assassinat sur Ferdinand, mais ne parviennent pas à arrêter le tir qui déclenche la Grande Guerre, qui plonge le monde dans le pire conflit international qu’il ait jamais eu. vu.
« The King’s Man » puis Forrest Gumps se frayent un chemin à travers l’histoire du début du 20e siècle, mais sans aucune de la sentimentalité bien intentionnée de ce drame de Robert Zemeckis. Il s’agit d’un film sur la Première Guerre mondiale en tant que bande dessinée énervée: se jouant parfois comme un drame de guerre simple, pour ensuite éclater dans ces excès d’hyperviolence à la « Kingsman ». Mais « The King’s Man » perd la satire ironique des deux premiers films – dont le vernis de satire était déjà mince au début – rendant ses moments de comédie scandaleuse d’autant plus étranges. Comment un film qui adopte le ton sombre d’un film de la Première Guerre mondiale peut-il également présenter une scène où l’hédoniste Raspoutine de Rhys Ifans lèche la jambe de Ralph Fiennes puis virevolte avec un couteau comme une sorte de super-vilain dérangé ? « The King’s Man » le fait, mais s’il le fait bien, c’est une autre question.
Vaughn a le don de réaliser des séquences d’action éblouissantes, et la grimace supplémentaire de la Première Guerre mondiale lui donne une chance d’afficher son hyperviolence saturée de bande dessinée d’une manière nouvelle et excitante. Gemma Arterton et Djimon Hounsou en particulier brillent au cours de ces séquences, rejoignant le père et le fils de Fiennes et Dickinson dans une mission précipitée qui tourne mal de façon hilarante. Fiennes est un héros passionnant et inhabituel, alourdi par les traumatismes du passé et son propre âge, ce qui le rend d’autant plus excitant de le voir au centre de scènes d’action aussi intenses. Mais aussi élégante que la direction de Vaughn continue d’être, elle ne peut pas compenser le récit décousu et trop long du film.
[ad_2]