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Josh Thomas est un génie en matière de narration émotionnellement honnête. « Everything’s Gonna Be Okay » se concentre sur les sentiments intangibles qui définissent souvent l’adolescence – de l’anxiété paralysante à l’impulsivité incontrôlable et à un manque de compréhension frustrant – et nous rappelle que ce n’est pas grave si ces sentiments ne disparaissent jamais vraiment. La prémisse de la série peut sembler mignonne, mais comme la réalité, elle se présente comme quelque chose de plus désordonné et sans frontières.
Il n’y a jamais vraiment quelqu’un qui contrôle la maison familiale surdimensionnée des frères et sœurs, mais la plupart du temps, ça va aussi. Les enfants et les adultes sont une force de collaboration animée, partageant les idées des autres et travaillant ensemble sur leur chagrin et leur croissance. « Everything’s Gonna Be Okay » est une âme sœur avec une autre série à domicile à Los Angeles, toujours excellente « Better Things » de Pamela Adlon. Les deux se concentrent sur des familles peu orthodoxes et sujettes aux désaccords, mais les deux émissions vibrent également pratiquement de l’amour authentique que leurs personnages ont les uns pour les autres.
Nicholas est également un protagoniste gagnant. Il est charmant, névrosé, mélodramatique et drôle comme l’enfer. Il hurle de rire pendant les moments inappropriés et dit presque toutes les pensées qui lui viennent à l’esprit. Il est à la fois affable et narquois, et au cours de la deuxième saison, la quarantaine pandémique renforce tous ses traits exagérés. Thomas est très apprécié en tant qu’écrivain, mais ses performances ont tendance à être davantage négligées, et elles ne devraient pas l’être. Il est tout à fait dynamique, capable de passer de la bêtise au sérieux et vice-versa avec une présence qui semble complètement naturelle.
Si « Everything’s Gonna Be Okay » obtient un paragraphe dans les livres d’histoire de la télévision, ce sera pour sa représentation aimante et détaillée de l’autisme. Cromer est parmi les premiers acteurs ouvertement autistes à jouer un personnage principal dans une série, et sa Matilda est une joie. Têtue, intelligente et sans vergogne égoïste, Mathilde est une force avec laquelle il faut compter. On ne peut lui parler de rien, de la candidature à Julliard à un plan à trois décontracté avec ses camarades de classe neurodivergents. À la fin de la série, Cromer est l’un des nombreux acteurs autistes de la série représentant la diversité des expériences du spectre.
« Everything Is Gonna Be Okay » est un divertissement de bien-être pour les adultes, et il n’y en a pas assez. Il reste fidèle à lui-même jusqu’à la fin et est le fleuron d’une série pour quiconque prend le temps de le chercher.
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