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Ben Linus s’est infiltré dans le groupe des survivants aussi facilement qu’il a volé nos cœurs. Michael Emerson a fait de Ben quelque chose de spécial. C’est une terreur à la voix douce, apparemment imperturbable, trop calculateur pour être facilement trompé et trop émotif pour être considéré comme un psychopathe. Au fond, ce n’est qu’un enfant effrayé. Celui qui abuse de ses propres idées de contrôle, bien sûr, et celui qui tue, mais aussi celui qui n’est pas, après tout, irrécupérable. Mais c’est la performance souvent distinguée d’Emerson qui a fait de lui la star improbable et méchante de la série.
« Person of Interest » a donné à Emerson une chance de cinq saisons de modifier la formule qui a fait de lui une légende. Harold Finch ressemble à Ben au début. Il est rusé, courtois et se tient à distance émotionnelle. Mais, comme avant, c’est une façade. Harold s’en soucie profondément ; en fait, il s’en soucie tellement qu’il est prêt à défier sa propre moralité lorsque la situation l’exige. C’est une autre performance qui élève l’ensemble du spectacle, transformant une autre belle pièce de télévision de genre en quelque chose dont il faut se souvenir. C’est une spécialité d’Emerson, qui joue maintenant le rôle du méchant dans « Evil ». Bon ou mauvais, il reste un régal à regarder.
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