Son jeu, les critiques, son évolution : Mbappé se confie

[ad_1]

Dans une riche interview accordée à PSG TV, Kylian Mbappé est revenu sur son évolution, dans sa vie de footballeur et d’homme.

Buteur, passeur, redoutable détonateur, Kylian Mbappé est le facteur X du Paris Saint-Germain depuis de nombreux mois. Quatre ans et demi après son arrivée dans la capitale, le champion du monde français a développé de nombreux aspects de son jeu. Il mesure la distance parcourue dans une interview passionnante pour PSG TV.

 » Je suis arrivé ici quand j’avais 18 ans. J’étais un joueur en développement. C’était sûr que j’allais changer. Quand on arrive dans ce type de vestiaire, on voit des joueurs qui ont tout gagné, tout connu dans leur carrière, avec beaucoup d’expérience. J’ai connu différents entraîneurs, cela m’a permis d’apprendre différentes philosophies aussi parce que c’étaient 3 entraîneurs qui avaient une façon complètement différente de voir le football. Ainsi, lorsque vous êtes joueur, cela donne différentes cordes à votre arc. Et je pense que j’ai eu plus de maturité dans mon jeu aussi, car j’ai grandi avec l’âge », a-t-il expliqué.

« Les critiques sont parfois bénéfiques »

Autre point remarquable : le numéro 7 du PSG, qui fait l’objet d’une perpétuelle sur-exigence, se dit lui aussi à l’écoute des critiques. Sans forcément s’écarter de son chemin. « En tant que joueur, nous sommes dans notre bulle, nous sommes enfermés dans un monde dans lequel nous jouons tous les trois jours, et au final vous vivez pleinement votre quête de performance sans vraiment analyser tous les aspects de votre jeu. Donc les avis sont parfois bénéfiques, car ils ne sont pas toujours là pour blesser, mais parfois pour donner des rappels ou des avertissements, et il est également bon d’en tenir compte.. Après, je pense qu’il ne faut pas le prendre personnellement car ce n’est pas personnel ».

« L’adaptation est plus rapide lorsque le lien humain est fort »

Mbappé le reconnaît : la pression et l’adrénaline le nourrissent – ​​« J’en ai besoin ». Mais une fois le rectangle vert, pensée et instinct se confondent. Interrogé sur ce qui se passe dans sa tête lorsqu’un compteur express démarre, l’attaquant n’a pas hésité à rentrer dans les détails.  » On va dire que c’est vraiment le jeu qui dicte mon choix. Par exemple, c’est parfois un espace qui se libère et que l’on n’a pas forcément travaillé à l’entraînement, quelque chose qu’on n’a pas vu chez l’adversaire, car les adversaires jouent différemment quand ils jouent. contre nous, que le reste du temps en championnat. Et c’est instinctif. Vous voyez que l’espace se libère, vous savez ce que le joueur est susceptible de faire, vous faites la course pour combiner voire pour libérer un espace.

« Quand on voit, par exemple, les objectifs que Messi s’est fixés, c’est souvent Hakimi qui le libère. Pourtant il ne touche pas au ballon. Mais il vous amène un joueur, ce qui lui permet d’entrer et de marquer sur son pied. Alors c’est vraiment ça aussi pour se permettre mutuellement de créer quelque chose en mouvement. Essayez d’être imprévisible aussi. Parce que si la balle ne m’atteint pas, elle arrivera à quelqu’un d’autre. Alors ce sont aussi ces automatismes que nous essayons de travailler, que nous essayons de créer pour être brisés le plus possible. « 

« Quand on veut être un joueur spécial, il faut faire les deux : le but et la passe »

Proche de ses compères offensifs en dehors du terrain, l’international français du PSG reconnaît que « l’adaptation est plus rapide quand le lien humain est fort, car ça aide sur le terrain, on a moins de complexes, moins de peurs ». D’autant plus que le buteur obsessionnel qu’il est s’est transformé en passeur altruiste.  » C’est quelque chose que j’avais déjà, mais que j’ai un peu perdu quand j’ai commencé à marquer beaucoup de buts. Parce que quand vous marquez beaucoup de buts, vous voulez les buts. C’est comme ça, c’est comme les jus de fruits, plus tu bois, plus tu as soif (rires) (…) Aujourd’hui, l’avantage c’est qu’on ne sait pas si je vais tirer ou si je vais passer alors qu’avant les gens attendaient moi pour tirer. « Kylian est le buteur de l’équipe, il va tirer » alors que maintenant c’est beaucoup plus imprévisible. C’est différent. C’est aussi ce dont on parle quand on parle de maturité. J’ai grandi et j’ai réalisé que les passes n’allaient pas m’empêcher de marquer des buts. « 

 » Bien sûr, quand tu joues avec des joueurs comme Messi ou Neymar, sur 12 balles tu ne peux pas frapper 12 fois. Ce n’est pas possible. Il faut aussi savoir donner aux amis, leur faire plaisir. Et c’est normal car ce sont les joueurs qui vont nous amener, qui vont nous aider à gagner. Le message est passé.

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*