le nouveau vol des Aigles de Carthage

[ad_1]

Au terme d’une finale initialement intense et rythmée, avant de baisser en intensité, la Tunisie a donc peu perdu, samedi soir, contre l’Algérie (0-2), vainqueur de la Coupe arabe 2021 à l’issue des prolongations. Une énorme déception qui n’enlève cependant rien au magnifique parcours réalisé par cette sélection tunisienne, emmenée par Mondher Kebaier. Plus gros vainqueurs de la Mauritanie (5-1) en ouverture de cette compétition, les Aigles de Carthage ont bien entendu connu un échec face à la Syrie lors du deuxième match (0-2) avant de finalement se relancer face aux Emirats Arabes Unis (1-0 ) et terminer ainsi en tête du groupe B.

Qualifiés aux dépens d’Oman en quarts de finale (2-1), les Blancs et Rouges, portés notamment par l’attaquant du Zamalek Seifeddine Jaziri (auteur de 4 buts lors de cette campagne), se sont alors laissé emporter par le rêve d’un sacre final en éliminant les Pharaons au bout d’une mi-temps avec un finish irrespirable (1-0 à la 90+5e). En vain. Coiffés au poteau par des Fennecs plus réalistes, les coéquipiers d’Hannibal Mejbri ont néanmoins affiché un visage plus que séduisant. De belles promesses pour les prochaines rencontres sur la scène continentale (CAN 2022 du 9 janvier au 6 février) et internationale (Coupe du monde 2022, sous réserve des play-offs, du 21 novembre au 18 décembre) qui contrastent forcément avec les échecs vécus ces derniers temps. ans.

La Tunisie veut chasser les déceptions du passé !

Et pour cause, si l’on s’attarde sur le bilan des Aigles au niveau international, force est de constater que les revenus sont restés très maigres au cours de la dernière décennie. Élimination en phase de poules lors de l’édition 2006, douze ans de disette avant d’échouer, encore prématurément, lors de la Coupe du monde 2008 dans un groupe, certes, relevé (Belgique, Angleterre, Panama). Ainsi, il faut regarder la scène continentale et remonter à 2004 pour trouver les traces d’une véritable performance notable. Sacrée à domicile après sa victoire en finale contre le Maroc lors de la Coupe d’Afrique des nations 2004, la sélection tunisienne n’a jamais vraiment confirmé ce titre glané. Malgré des performances notables, notamment face aux Fennecs en 2013, ils connaissent depuis les pires difficultés à dépasser les quarts de finale. En effet, depuis le triomphe face aux Lions de l’Atlas, les Tunisiens, sauf lors de l’édition 2019 et cette demi-finale perdue après prolongation contre le Sénégal (0-1), ont ainsi échoué à cinq reprises à ce stade. de la compétition, sans jamais la dépasser.

Les frustrations se sont accumulées que ce soit de manière discutable en 2015 avec ce quart de finale contre la Guinée équatoriale (1-2) où l’arbitrage a suscité beaucoup de polémiques ou sans rien en dire comme en 2017 et cette élimination, aux portes de la dernière quatre, face au Burkina Faso du mythique Charles Kaboré (2-0), malgré une première victoire face à l’un des favoris en finale du titre : l’Algérie, éliminée de la phase de poules. Un bilan qui reste donc plus que mitigé mais où la CAN 2019 peut malgré tout être pointée du doigt comme le premier déclic. Sensation de la compétition en rejoignant les demi-finales de la compétition, son meilleur résultat depuis 15 ans, la Tunisie a ainsi marqué le début d’un renouveau. Et malgré le divorce à l’amiable entre la FTF et Alain Giresse, entraîneur à l’époque, le nouveau décollage des Aigles de Carthage, désormais sous la houlette de Mondher Kebaier, continue de se confirmer, en témoigne l’épopée réalisée lors de cette rencontre arabe. Coupe. Malgré ce changement de staff technique, les Tunisiens continuent, en effet, de bien performer et d’enchaîner des résultats positifs, notamment lors de la campagne qualificative pour la CAN 2022 (Cameroun), où ils ont enregistré le meilleur bilan comptable parmi tous. groupes, avec seize points au compteur sur dix-huit possibles.

Emportés par ses binationaux, les Aigles de Carthage prennent leur envol !

Depuis la CAN 2019, les hommes de Mondher Kebaier ont disputé 28 matches et restent sur un bilan très positif de 19 victoires et 4 nuls pour cinq défaites. Tactiquement, le nouvel homme fort des Aigles de Carthage privilégie très souvent un dispositif 4-3-3, même si la récente Coupe arabe a parfois laissé place à certains ajustements et à l’usage d’un 4-2-3-1. En s’appuyant notamment sur Ellyes Skhiri comme sentinelle et Mohamed Ali Ben Romdhane et Aïssa Laidouni (ou Anis Slimane) comme relayeurs, et un trio d’attaque composé de Youssef Msakni, Wahbi khazri (ou Seifeddine Jaziri) et Saif-eddine Khaoui (ou Hamza Rafia), Mondher Kebaier obtient plus de contrôle du milieu de terrain. Preuve en est que lors des 6 matches de qualification pour la Coupe du monde 2022, la Tunisie n’a encaissé que deux buts contre la Guinée équatoriale et contre la Zambie. Confiante et dotée d’un groupe soudé, la Tunisie avait finalement beaucoup d’arguments pour réussir cette Coupe arabe 2021, qui d’ailleurs avec les conseils de Mondher Kebaier, entraîneur de l’A qui a donc été retenu pour cette compétition où les autres sélections ont vu leur entraîneur habituel remplacé (NDLR : Madjid Bougherra avec l’Algérie, à la place de son sélectionneur national, Djamel Belmadi).

Composé majoritairement de joueurs qui se connaissent depuis de nombreuses années, le collectif tunisien présentait également une continuité avec 15 des 23 joueurs sélectionnés, déjà réunis lors des éliminatoires de la CAN 2022 et des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. logiquement fait sentir sur le terrain, d’ailleurs avec l’apport de nombreux binationaux, faisant désormais les beaux jours de la Tunisie. Car si tout n’est pas parfait, le succès actuel des Aigles de Carthage s’explique en grande partie par le travail effectué par un certain Mohamed Slim Ben Othman, ancien joueur du SCO d’Angers devenu directeur sportif et responsable des binationaux. de la sélection tunisienne. Grâce à un travail de longue haleine, il a convaincu de nombreux joueurs de porter le maillot tunisien. Omar Rekik, Mohamed Ben Slimane, Aissa Laidouni ou Hannibal Mejbri pour n’en citer que quelques-uns. Et que dire de la dernière ville à la silhouette élancée et à la crinière débordante.

Sorti par Manchester United et pétillant lors de cette Coupe arabe 2021 (homme du match en demi-finale contre l’Egypte), le talentueux milieu offensif de 18 ans, élu meilleur joueur de l’académie mancunienne il y a seulement deux ans, est actuellement le bonheur des tunisiens. Après 12 sélections en équipe de France chez les moins de 16 ans, et 3 chez les moins de 17 ans, il a finalement fait le choix de rejoindre l’équipe nationale tunisienne. Une décision largement facilitée par les arguments de Mohamed Slim Ben Othman. Et bis répétition concernant Aissa Laidouni, élue joueuse de l’année du championnat hongrois la saison dernière avec Ferencváros, qui a également opté pour les Aigles de Carthage, lui qui possède la triple nationalité (française, algérienne et tunisienne). Une contribution précieuse que le directeur sportif tunisien a également réitéré en marge de cette Coupe arabe, en obtenant notamment l’accord des Diables rouges, Rubin Kazan ou Nottingham Forest pour libérer respectivement Hannibal Mejbri, Omar Talbi et Mohamed Dräger, trois grands artisans de la voyage retentissant de la Tunisie.


[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*