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Comme ces Clasicos du début des années 2010 semblent loin, où les troupes de Pep Guardiola et José Mourinho se sont livrées à des affrontements rudes, intenses mais surtout spectaculaires… S’il y en a un qui a connu cette époque, et qui connaît très bien les Merengues en général, c’est Xavi Hernandez. Notamment parce qu’il est le joueur qui a disputé le plus de Clasicos côté Barça (42 au total), mais surtout, il était le symbole même de cette divergence de style et de philosophie qui s’opposait et continue de s’opposer mais dans une moindre mesure. , les deux frères ennemis du football espagnol. Pur catalan et pur supporter du Barça depuis son plus jeune âge – c’est très souvent lié – celui qui deviendra plus tard l’un des joueurs les plus importants du football ibérique a logiquement grandi dans une certaine rivalité vis-à-vis du rival castillan, plus tard devenant l’un des principaux artisans de ce duel au sommet.
Pur produit de La Masia et fanatique du jeu de position de l’école Cruyff-Guardiola, Xavi était le symbole même des différences criantes avec le Real Madrid du point de vue de la formation, de la philosophie du club ou du jeu pratiqué. . Les Merengues ont souvent mis de côté leur centre de formation et n’ont pas toujours eu un jeu flamboyant (aux yeux d’un barcelonais), cherchant la victoire à tout prix. Le football espagnol a souvent utilisé l’expression « cantera contra cartera » (entraînement contre portefeuille, NDLR) pour opposer le modèle du Barça et celui des Madrilènes. Mais surtout, Xavi lui-même n’a jamais hésité à mettre de l’huile sur le feu, prônant le modèle barcelonais et n’hésitant pas à dénigrer ce qui se faisait dans le camp adverse sur le plan footballistique.
Des années de piques et de provocations
« Le fan de football veut voir des occasions, pas un terrain haut et sec qui ne profite pas au football offensif. Ce que fait le Real Madrid, c’est un autre football. J’aimerais pouvoir affronter un rival qui essaie de jouer », « Ceux du Real Madrid ne savent pas perdre, ils taclent comme des bêtes et ils ne sont pas expulsés », « C’est plus facile pour eux car ils nous attendent derrière et ils jouent contre, mais on n’aime pas jouer comme ça », « Au Real Madrid, il n’y a ni pourquoi ni comment, on gagne et il n’y a pas de débat », « Mourinho ne travaillerait pas au Barça, son football n’est pas le football que nous voulons. C’est de la spéculation et attendre de voir ce que fait son rival de football, c’est pourquoi je pense qu’il ne rentrera pas dans l’histoire. », sont quelques-unes des choses qu’il a dites au cours de sa carrière et même après.
« Ceux qui entourent la sélection sont très critiques et il n’y a pas d’union entre la presse et l’équipe. Et encore moins si le coach n’appelle pas les joueurs du Real Madrid avec l’entourage madrilène qu’il y a autour de la sélection », expliquait-il il y a quelques mois pour défendre Luis Enrique et sa liste pour l’Euro. Des propos souvent assez arrogants et incendiaires, n’ayons pas peur des mots, qui n’ont pas toujours plu de l’autre côté des Pyrénées, où une bonne partie des fans de football soutiennent le Real Madrid. C’est pour cette raison que, contrairement à d’autres produits purs du Barça comme Andrés Iniesta, Carles Puyol ou Sergio Busquets, il n’a jamais vraiment fait l’unanimité bien que ses qualités sur le terrain n’aient jamais été remises en cause. Au fil du temps, les différences de philosophie entre les deux équipes se sont estompées, le FC Barcelone ayant perdu ce style caractéristique, s’appuyant moins sur La Masia jusqu’à la saison dernière. Mais mercredi soir, Xavi, dont la patte ne se fait pas encore pleinement sentir, est attendu au tournant face à son ennemi juré…
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