Jackie, un portrait de chagrin et de grâce

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Le réalisateur Pablo Larraín (« Spencer ») capture parfaitement la dureté des moments de clarté que Jackie Kennedy a dans cette première semaine de deuil. Il prend le temps avec cette histoire, ne précipitant jamais une scène ou un sentiment sur le moment. Il permet le basculement entre le silence stupéfait de Jackie alors que son cerveau essaie de traiter la perte, et son besoin de contrôler quelque chose, de jouer pleinement.

Portman navigue habilement dans les moments sur Air Force One alors que le président Johnson est assermenté. Elle est silencieuse et choquée, puis en colère, voulant laisser les vêtements sanglants pour que le monde puisse voir ce que l’assassin a fait à son mari. Il y a des moments durs mais charmants où elle se promène sans but dans la pièce que le couple partageait, boit pour dormir, réfléchit à qui aurait pu faire ça, redevient engourdie, puis se met en colère contre les plans funéraires. Le deuil est un sentiment singulier, difficile à décrire pour quelqu’un qui ne l’a pas vécu, bien que ce film soit ce que j’en ai vu de plus proche.

Il y a des moments où il est difficile de parler ou d’expliquer les émotions, et c’est là que l’art vient à la rescousse. Parfois, voir les sautes d’humeur de quelqu’un d’autre à travers le désespoir, les moments de joie, la culpabilité de les ressentir, le besoin d’arranger les choses, puis l’abandon de plans peut nous réconforter pendant que nous traversons la même chose ou nous préparer à ce que cela se produise.

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