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Une longue traversée du désert. Voilà comment résumer facilement l’aventure de Danny Drinkwater à Chelsea. Libre depuis le 1er juillet après l’expiration de son contrat avec les Blues, le milieu de terrain international anglais (3 sélections) a rejoint South West London à l’été 2017, moyennant une indemnité de transfert d’un peu moins de 38 M€. Cela peut paraître improbable aujourd’hui, mais à l’époque, le joueur formé à Manchester United, où il n’a jamais joué chez les pros, sortait d’une très belle saison, celle de la confirmation, après avoir brillé aux côtés de N’Golo Kanté dans l’entrejeu. des Foxes en 2015-2016, l’année de l’incroyable titre de champion d’Angleterre de Leicester.
Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu pour Daniel Drinkwater. Désormais libre de parler de son passage à Chelsea, le natif de Manchester a tout déballé dans une interview avec Sports du ciel à l’étranger. « Je suis soulagé, car il est clair que la situation n’était pas bonne pour moi ou pour le club. Je suis en colère contre la façon dont cela s’est passé et la façon dont j’ai été traité – pas d’amertume cependant, à propos de quoi que ce soit. Ça fait longtemps que ça vient », a ainsi initialement concédé l’ex-numéro 6 des Bleus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en avait beaucoup sur la patate.
Chelsea, un vrai calvaire
Les signes avant-coureurs n’étaient pas vraiment très bons. Danny Drinkwater n’a eu que 12 titularisations en 22 matchs disputés toutes compétitions confondues pour sa première saison à Londres, sous les ordres d’Antonio Conte. Ce n’est rien comparé à l’exercice suivant, durant lequel il n’a fait qu’une petite apparition (30 minutes) lors du Community Shield. Le principal concerné explique pourquoi il a complètement disparu des radars à ce moment-là. « Nous sommes arrivés dans la dernière heure du marché des transferts (en août 2018, ndlr) et j’ai été tiré au bureau »il rappelle. « ‘Ne pense pas que tu vas être dans nos plans' »explique Sarri, traduit par Gianfranco Zola. « Je lui ai dit : ‘Pourquoi me le dis-tu maintenant ? Une heure avant la fermeture du mercato ? J’ai besoin de temps.’ Il a répondu : ‘Non, non, nous avons des clubs à l’étranger que vous pouvez visiter…’ »a poursuivi Drinkwater, qui a finalement décidé de rester pour son jeune fils.
Au final, Drinkwater, prêté successivement à Burnley, Aston Villa, Kasimpasa puis Reading en attendant de mettre fin à son calvaire mais sans jamais vraiment réussir à relancer sa carrière (sauf en Championship), a mis des mots forts sur sa période Chelsea ( 23 matchs au total, pour 1 but). « Oui, j’ai l’impression d’avoir foiré [les cinq années meilleures années de sa carrière]. » Un constat sans équivoque pour celui qui se demande souvent ce qui se serait passé s’il était resté à Leicester. « Ce sont des « si ». Je m’en veux toujours. Mais d’autre part, […] Je ne peux rien y changer »assure-t-il cependant lui qui a reconnu avoir connu d’importants problèmes de santé mentale, notamment lorsque les accusations d’avoir la vie facile et d’être heureux de ne pas jouer sont venues à son encontre.
Après avoir touché le fond, Drinkwater veut (enfin) rebondir
« J’ai souffert [de problèmes de santé mentale en 2019]. Nan (sa tante, ndlr) est décédée, grand-père est décédé, papa a reçu un diagnostic de leucémie, j’ai perdu mon chien et j’ai conduit ivre, ce qui n’est pas mon genre. J’ai fait une grosse erreur. Je me suis aussi battue pour mon fils, ce qui n’a cessé d’arriver et a laissé sa marque. Je pense que quand quelqu’un a trop de choses à jongler, cela peut vous atteindre. Et ça m’a frappé. […] J’étais perdu. Je ne pensais pas que j’étais déprimé, mais j’ai vu le psychologue du sport et si je ne l’avais pas fait, je pense vraiment que ça aurait pu se passer comme ça parce que je me battais et me battais, et ça n’aidait personne. »
Maintenant que cette partie compliquée de sa vie est derrière lui, Danny Drinkwater peut se tourner vers l’avenir. Son prêt plutôt satisfaisant à Reading, en D2 anglaise (32 matchs disputés), contribue à être positif. « La dernière partie de la saison dernière a été bonne. Un nouvel entraîneur est arrivé, et c’était bien. Il m’a aidé et j’ai eu l’impression d’aider l’équipe. C’est probablement la première fois que j’apprécie le football depuis des années. » Enfin, l’Anglais, qui a reconnu avoir fait circuler quelques offres, a complété cet entretien avec nos confrères de Ciel expliquant : « Il y a des options, c’est juste une question de décision. J’aime gagner, donc c’est difficile d’abandonner à cet âge. » Avis aux amateurs.
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