Le San Francisco Shock est peut-être l’équipe la plus gagnante de la courte histoire de cinq ans de l’Overwatch League. C’est la seule équipe qui peut se vanter d’avoir remporté deux grandes finales consécutives. Et lors de l’étape 2 en 2019, la Ligue a dû inventer un nouveau classement d’excellence lorsque le Shock non seulement n’a jamais perdu un match, mais qu’il n’a jamais laissé tomber une seule carte, balayant tous ses adversaires dans ce qui a été surnommé le «stade en or». Et même si, l’année dernière, ils ne se sont jamais approchés du genre de domination dont ils jouissaient en 2019 et 2020, ils sont toujours une force avec laquelle il faut compter et une douleur perpétuelle à mes côtés comme les Yankees le sont pour les fans de baseball réguliers.

Ce qui fait de la défaite embarrassante du Shock contre les Gladiators de Los Angeles ce week-end l’une des choses les plus adorables que j’ai vues depuis un moment – ​​et certainement mon moment préféré de la saison 5 de OWL jusqu’à présent.

Toute la semaine dernière, la Ligue a organisé son premier tournoi interrégional de l’année – le Midseason Madness. Ce fut une longue semaine de matchs, mettant en vedette certains des plus décousus Surveillance J’ai vu cette saison. Jusqu’à présent, la saison 5 avait été un peu ennuyeuse avec des matchs qui étaient souvent des éruptions totales. Mais pour la folie de la mi-saison, sacrément presque chaque match était un 3-2 serré. Les émissions qui duraient généralement environ quatre à cinq heures duraient huit à neuf heures, allongées avec un quatrième match supplémentaire par rapport aux trois habituels et le fait que de nombreux matchs se sont déroulés sur le fil. C’était difficile à regarder, surtout parce que mes Dragons de Shanghai jouaient souvent les derniers matchs de la journée.

Le dernier match de cette longue semaine de tournoi opposait les Shock et les Gladiators, équipes qui étaient respectivement les équipes numéro un et deux dans la région de l’Ouest. Pour la saison jusqu’à présent, les Shock avaient l’air de revenir à eux-mêmes car ils sont actuellement invaincus en saison régulière. Mais ce record parfait ne s’est pas traduit par une victoire lors du premier tournoi de l’année… ni dans celui-ci.

En fait, dès le début du match final, il semblait que les Glads les avaient refroidis. Les Gladiators ont rapidement abattu le Shock 3-0, la première à quatre cartes étant la gagnante. Il semblait que le match serait une victoire décisive 4-0 pour les Gladiators – un balayage rare dans un tournoi qui n’a été que des matchs très disputés. Mais vétéran Surveillance Les supporters de la Ligue savent qu’il ne faut jamais déclarer un 4-0 prématurément, surtout contre le Shock.

Ce tweet ironique du London Spitfire (une équipe qui connaît sa meilleure saison et qui a été cruellement et injustement éliminée du tournoi par le plus faible Florida Mayhem) est à la fois une malédiction et un avertissement. Les Shock sont les maîtres du balayage inversé et, fidèles à leur forme, peu de temps après ce tweet, les Shock ont ​​réussi à sortir de leur trou 0-3, remportant les deux cartes suivantes d’affilée.

À ce moment-là, j’étais apoplectique. Il était déjà tard samedi soir. J’étais fatigué et totalement dénué d’enthousiasme à l’idée de voir un meilleur des quatre aller à la carte sept. J’aime bien, compétitif Surveillancemais parfois une chienne juste être fatiguée.

La sixième carte du match était une carte d’escorte dans laquelle les équipes s’affrontent pour pousser une charge utile le plus loin. Les deux équipes ont terminé le premier tour de poussée, les Gladiators terminant avec une banque de temps plus longue. Le Shock a fait bon usage de son temps alloué inférieur et a fait un excellent travail en défense, mangeant l’avantage du temps des Gladiators. Mais ensuite, les roues se sont détachées de la charge utile.

La carte était en prolongation, et pour les cartes de charge utile, c’est un moment critique. Si vous êtes une équipe attaquante et que vous vous éloignez de la charge utile, elle restera en place, le temps manquera et vous perdrez. Si une équipe en défense s’éloigne de la charge utile, l’équipe attaquante pourra la pousser là où la charge utile s’est arrêtée au tour précédent, et les défenseurs perdront.

Pour le dernier tour de cette carte finale, les Shock étaient l’équipe en défense. Tout ce que le Shock avait à faire pour potentiellement gagner la carte et l’amener à une carte finale sept était de rester sur la charge utile et de gagner le combat. Voici comment cela s’est passé.

Si vous avez regardé Overwatch League pendant un certain temps, vous savez ce que c’est. C’est un C9 – un terme familier qui signifie qu’une équipe a perdu une carte parce qu’elle ne jouait pas l’objectif. Il porte le nom de l’organisation d’esports Cloud9, qui a commis le péché originel à l’époque cruellement manquée du tournoi Overwatch Apex.

C’est la façon la plus ignominieuse qu’une équipe puisse perdre. C’est comme trébucher sur la ligne d’arrivée d’une course parce que vous, dans votre orgueil, ne pensiez pas que vous deviez attacher vos lacets ou rester immobile pendant qu’une balle de tennis vous fouette lorsque votre adversaire a l’avantage. Et c’est la chose la plus drôle que j’ai jamais vue dans un match de l’Overwatch League. Imaginez que vous combattiez si fort pour revenir d’un déficit de 0-3, seulement pour perdre, non pas à cause de la force de votre adversaire mais à cause de vos propres actions malheureuses et facilement évitables. Je ne pouvais pas le croire. Overwatch League ne pourrait pas non plus Twitter.

Bien sûr, il n’y a aucun moyen de savoir si le Shock aurait gagné s’il n’avait pas commis le plus grand péché en compétition. Surveiller, et je n’ai que de la sympathie pour les fans du Shock parce que, ouf, ce n’est jamais amusant de voir des joueurs tristes comme ça.

Mais c’est Overwatch League, bébé. Il y a une blague courante selon laquelle la Ligue est scénarisée avec des écrivains qui planifient comment les équipes gagnent ou perdent. Le fait que le San Francisco Shock, le plus favorisé des dieux Surveillance L’équipe, perdue via C9 alors qu’elle n’était qu’à quelques instants du retour le plus impressionnant de l’histoire de la Ligue, passe définitivement de la blague à la théorie du complot. Ce sont des moments comme celui-ci qui me rappellent pourquoi j’aime cette Ligue – les histoires s’écrivent d’elles-mêmes.