Pom Poko vous apprendra l’ancien art de la transformation du chien viverrin

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J’ai vécu pendant des années à Tama, où se déroule « Pom Poko », et j’avais l’habitude d’aller faire du jogging la nuit le long de la rivière Tama, où j’avais parfois de vraies tanuki croiser mon chemin. Ils disparaissaient dans l’herbe, et je n’ai jamais vu un seul changement de forme, mais « Pom Poko » établit qu’ils peuvent se fondre dans la société humaine. Alors, qui sait, peut-être que le prochain marcheur ou piéton que vous croiserez sera un tanuki déguisé…

Le titre « Pom Poko » est une onomatopée du son de tanuki tambourinant leur ventre. Le titre japonais complet du film est Heisei Tanuki Gassen Pompoko. Heisei fait référence à l’ère qui s’est terminée en avril 2019 avec l’abdication historique du trône de l’empereur Akihito, tandis que des rues est généralement traduit par « guerre » dans ce contexte.

Alors que je regardais « Pom Poko » ce week-end, j’ai pris une pause dans la salle de bain à peu près à mi-parcours et j’ai vérifié les nouvelles avant de redémarrer le film. New York venait de déclarer l’état d’urgence suite à une nouvelle épidémie de poliomyélite, et les réflexions à ce sujet – en plus du monkeypox et de toutes les différentes variantes de coronavirus des années 2020 – constituaient une juxtaposition malheureusement appropriée avec « Pom Poko » et ses thèmes environnementaux (qui avoir encore plus faim de sang humain dans « Princess Mononoke »).

Dans « Pom Poko », nous voyons la nature, personnifiée (ou animalisée) par des chiens viverrins, mettre tout en œuvre pour tenter de riposter contre les humains. La tanuki sont prompts à célébrer leurs victoires, et certains d’entre eux portent une haine éternelle pour l’humanité. Mais les plus âgés et les plus sages sont attristés par la perte de vies humaines. « Nous souhaitons pouvoir sauver notre forêt sans faire de mal aux humains », dit l’un d’eux.

S’il nous était possible de vivre en harmonie avec le tanuki.

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