France : les notes du match

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Alors que l’équipe de France était en très mauvaise posture et risquait d’être reléguée à l’échelon inférieur avant cette dernière journée de Ligue des Nations, les Bleus n’ont pas réussi à inverser la tendance sur cette rencontre si importante du groupe 1 de la Ligue A contre les Danois. Après un parcours déjà semé d’embûches dans cette compétition, les coéquipiers d’Antoine Griezmann, pour sa première en tant que capitaine avec la sélection française, se sont effondrés, en fin de première période notamment, face à une équipe danoise transcendante (2-0). Pourtant, le Tricolore avait pris la rencontre par le bon bout. Mais après des vingt premières minutes à leur avantage, les joueurs de Didier Deschamps ont perdu le fil du match et subi les attaques adverses avec une fébrilité étonnante, sûrement due aux nombreux changements dans le onze français par rapport au dernier match face à l’Autriche et surtout en le secteur défensif. Sur sa première occasion du match et après un déménagement scolaire, le Danemark et Kasper Dolberg ont ouvert le score. Sur un centre de Christian Eriksen, Mikkel Damsgaard pourrait centrer entre Benjamin Pavard et Dayo Upamecano pour la reprise de la pointe du buteur danois (34e, 1-0). Quelques minutes plus tard, les Danois punissaient la passivité de la défense française. Andreas Skov Olsen a profité d’une passe de Thomas Delaney suite à une bousculade suite au corner tiré par Christian Eriksen pour exécuter une frappe limpide qui a trompé Alphonse Aréola pour la deuxième fois de la soirée (39e, 2-0).

Mal en forme défensivement, Didier Deschamps a alors décidé de libérer Eduardo Camavinga et William Saliba, auteurs de 45 minutes compliquées, à la mi-temps pour faire entrer Youssouf Fofana et Jonathan Clauss. Les changements ont apporté un peu plus de stabilité et après la pause, les Bleus ont repris le contrôle du ballon mais ils ont reculé trop vite. Le Danemark reprenait alors confiance et mettait le cœur des supporters à rude épreuve. Malgré le meilleur après l’heure de jeu et notamment trois belles occasions d’affilée au crédit de Kylian Mbappé, Kasper Schmeichel s’est montré intraitable dans ses cages et a repoussé les frappes de l’attaquant tricolore (67e, 68e et 70e). Même Antoine Griezmann s’est cassé les dents sur le portier danois (71e). La rencontre s’est ensuite terminée sur ce triste résultat pour les Bleus. Heureusement, dans le même temps, l’Auteur a dû s’incliner face à la Croatie (3-1). Grâce à ce résultat alors qu’elle n’avait plus son destin entre les mains, l’équipe de France a terminé à la 3ème place et restera donc en Ligue A pour la prochaine édition de la Ligue des Nations. De son côté, le Danemark a terminé 2e derrière les Croates et n’ira donc pas au Final Four au profit des coéquipiers de Luka Modric.

Homme du match : Schmeichel (8,5) : mis au travail dès la 7e minute, le gardien de l’OGC Nice – pourtant pas au mieux avec son nouveau club – est alors intervenu Antoine Griezmann (14e) à l’issue d’une belle action française. Peu après son retour des vestiaires, il a de nouveau opposé le joueur de l’Atlético de Madrid (51e), bien concentré sur un coup franc direct, avant d’être – à trois reprises – décisif devant Mbappé (67e, 68e et 70e).

France

  • Aréole (4) : une sortie approximative, mais heureusement sans danger (12e). Un premier arrêt à signaler, même si Skov Olsen était hors-jeu (21e). Malgré un total de quatre arrêts importants pour empêcher la France de sombrer, il a encaissé deux buts sans vraiment pouvoir y faire quoi que ce soit.

  • Pavard (4): dans un rôle de piston qu’il n’apprécie pas beaucoup, il a été en difficulté sur le plan offensif. Malgré de nombreuses occasions croisées, il n’en réussit aucune et fut fautif sur le premier but encaissé. Remplacé dans l’axe après l’entrée de Clauss, il a été un peu plus à l’aise, à l’image d’un grand retour (77e), sans vraiment rassurer grand-chose.

  • Upamecano (3): plus expérimenté dans la jeune charnière du soir (7 sélections, 1 but), c’est lui qui a rapidement pris les devants dans la défense française à trois. Mais comme ses partenaires, il a échoué défensivement et n’a pas réussi à s’imposer face à la très puissante attaque danoise. Il a aussi appris une leçon face à Eriksen (62e) et commis beaucoup d’erreurs techniques.

  • Croix (3) : des difficultés à la reprise en début de match, mais il s’est rattrapé (25e). Il reste fautif sur le but de Dolberg, après un malentendu avec Pavard sur le placement. En difficulté sur coups de pied arrêtés, il n’a pas apporté la sérénité. Remplacé à la mi-temps par Clauss (4)qui s’est montré plus disponible que Pavard, mais a été mangé défensivement à plusieurs reprises.

  • Badiashile (2): Fautif sur le marquage menant de la tête de Delaney sur corner (23e), il est aussi l’auteur d’un placement au but discutable de Skov Olsen. Quelques malentendus dans la communication avec Saliba, notamment sur les coups de pied arrêtés. Face à Olsen et Eriksen, il a connu un calvaire et a souvent été bousculé dans le duel. C’était bien pire pour lui que contre l’Autriche.

  • Mendy (4.5) : Titulaire pour la deuxième fois consécutive dans un secteur où il a toutes les qualités pour prétendre à une place de titulaire, le Madrilène s’est montré important en début de match en montrant sa technique et sa bonne précision sur les centres. Mais après 25 bonnes minutes, il a peiné défensivement, sans vraiment commettre de faute. On attendait mieux du Champion d’Europe, remplacé par Truffert (65e), qui a connu une première sélection compliquée…

  • Tchouaméni (4,5) : cela ne fait aucun doute, Aurélien Tchouaméni sera, sans aucun doute, un élément important du onze de Didier Deschamps pour la Coupe du monde. Mais c’est dans un match comme celui-ci qu’il était attendu et il n’a pas réussi à dérouter le milieu de terrain danois. Il avait l’air à court de jus en seconde période, mais ce n’est pas une excuse.

  • Camavinga (3.5): pas appelé depuis deux ans, son retour n’aura pas été un succès. Bien qu’il ait été l’un des Français à avoir touché le plus de ballons, il a signalé une imprécision technique et s’est retrouvé en grande difficulté lorsque les Bleus n’avaient plus le ballon en fin de première période. Logiquement remplacé à la pause par Fofana (4)rapidement déplacé par la pression danoise.

  • Griezmann (6) : un match très frustrant pour le Colchonero. Très juste techniquement tout au long du match, il a beaucoup cherché les pistons et le duo Giroud-Mbappé, sans réussir à les trouver. Il a été contraint de descendre plusieurs fois pour aider un milieu de terrain en grande difficulté face à la pression des Scandinaves. Le meilleur tricolore de la soirée, remplacé par Kolo Muani (80e)entrée tardive.

  • Giroud (3.5): un match très compliqué pour les Milanais, qui n’ont pas eu l’occasion d’obtenir. Pourtant, il avait montré une complicité intéressante avec Mbappé, mais il est mort et a été invisible en seconde période. Défensivement, il a fait ce qu’il a pu. Remplacé par Nkunku (67e)qui était également frustré de ne pas pouvoir toucher le ballon.

  • Mbappé (4) : une frappe tendue à bout portant déviée par Schmeichel (8e). De beaux mouvements et de belles combinaisons avec Giroud et Griezmann en début de partie, dans un rôle bien différent de celui qu’il occupe au PSG. Nous avons estimé que c’était mieux techniquement et plus libéré. Mais il a ensuite été invisible jusqu’à l’heure de jeu, où il a côtoyé un Schmeichel en feu (65e, 68e, 70e). Là aussi, on s’attend à ce qu’un joueur de son niveau transforme ce genre d’occasion, qui aurait pu relancer les Bleus.

Danemark

  • Schmeichel (8,5) : voir au dessus

  • Christian (6,5) : très solide sur son côté droit (4 duels au sol remportés sur 6), le joueur de Leeds parvenait régulièrement à contrarier Kylian Mbappé lorsque ce dernier tentait de prendre son couloir. Sûr de sa force dans ses duels (5 sur 9 gagnés), il a perdu un nombre de ballons assez faible (9 sur 76), récitant un score quasi parfait, tant défensivement qu’offensivement. Remplacé par Alexander Bah (90e+2).

  • Anderson (6) : Aligné dans l’axe de la défense du Danemark, le joueur du FC Barcelone n’a pas non plus hésité à prêter main forte à son latéral droit, l’accompagnant notamment à l’occasion de sa prise d’espaces offensifs. Propre et solide dans ses interventions, il n’a été que très rarement dépassé par les tendances offensives des Bleus.

  • Mahlé (6,5) : il aurait pu tromper son propre gardien sur un dégagement raté (19e), mais s’est surtout distingué par ses courses offensives, comme en témoigne sa très grosse occasion à la 38e minute. Défiant Benjamin Pavard à de nombreuses reprises, puis Jonathan Clauss, il a multiplié les efforts dans son couloir gauche.

  • Hojbjerg (6) : avec une activité sur toute l’aire de jeu, le milieu de terrain de Tottenham était le joueur le plus en retrait du milieu de terrain danois, entrant même en défense lorsqu’un central était projeté. Joueur le plus touché au milieu de terrain (85 ballons), il a, comme à son habitude, beaucoup pesé dans l’animation défensive de son équipe.

  • Delaney (7) : Souvent oublié sur corner, le milieu de terrain a profité d’une nouvelle errance de la défense tricolore pour s’offrir un ballon de but transformé par Andreas Skov Olsen (39e). Averti pour une faute sur Kylian Mbappé (54e), l’ancien joueur du Borussia Dortmund a livré une prestation très convaincante, comme l’ensemble de ses coéquipiers. Remplacé par Simon Kjaer (72e).

  • Skov Olsen (7) : très en vue sur son flanc droit, le joueur du Club de Bruges s’est montré intéressant grâce à sa vitesse et ses qualités de dribbleur. Bien servi par Delaney, il a permis à son équipe de percer d’une sublime frappe à l’entrée de la surface de réparation (39e). Comme son homologue de gauche, il n’a pas fait preuve d’une précision technique inégalée, mais a fait beaucoup de mal au secteur défensif français par sa détermination et son entrée dans le cœur du jeu. Remplacé par Martin Braithwaite (72e) qui aurait pu faire grimper le score en fin de match (85e).

  • Eriksen (8) : le meneur de jeu de Manchester United a illuminé le match d’une superbe barre transversale sur l’ouverture du score de Kasper Dolberg (34e), ainsi que sa classe balle au pied. Fort de son jeu long, dont 14 centres (dont 7 réussis), il a également réalisé 6 passes clés, soit le total le plus élevé de la partie.

  • Damsgaard (6.5): Passeur décisif sur l’ouverture du score danois (34e), la sensation de l’Euro 2021 a donc encore brillé avec sa sélection. Peu précis dans son jeu de passe (24 réussis sur 35, soit 69 %), il a également perdu de nombreux ballons (14 sur 49), mais ne s’est pas caché dans ses efforts défensifs. Remplacé par Jesper Lindstrøm (60e).

  • Dolberg (6,5) : pourtant peu touché dans de bonnes conditions, le Sévillan a ouvert le score à l’issue d’un mouvement collectif de grande qualité (34e). Alors qu’il n’a eu à négocier que 18 ballons, il n’a pas hésité à décrocher et temporiser afin de permettre la montée de son contre lorsqu’il était en possession du ballon (100% de duels gagnés, 3 contre 3). Remplacé par Rasmus Højlund (60e).

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