Rayan Cherki frappe la table

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Rayan Cherki a pris son temps. Pendant plusieurs mois, le joueur de 19 ans a attendu l’Olympique Lyonnais, qui souhaitait prolonger son contrat qui s’est terminé en 2023. Mais le joueur et son entourage voulaient des garanties sportives. Considéré comme un crack dès son plus jeune âge, Cherki a rejoint le groupe professionnel en 2019 sans être un titulaire potentiel. Sur les 63 matches qu’il a disputés sous le maillot lyonnais en trois saisons, il n’a été titulaire que 18 fois. Loin de suffire pour un talent qui a des fourmis dans les pattes et l’envie d’exploser au plus haut niveau.

Une prolongation retardée

Blessé une partie de la saison dernière, le footballeur né en 2003 a pris le temps de la réflexion tandis que Jean-Michel Aulas et ses équipes ont tout fait pour la prolonger. Enfin, Rayan Cherki a paraphé un nouveau bail le 18 août. Il est ainsi lié aux Gones jusqu’en 2024, avec la possibilité de revenir une année supplémentaire, soit jusqu’en 2025. Une fierté pour le numéro 18 de l’Olympique Lyonnais. « Je suis très heureux de prolonger mon contrat avec mon club formateur qui est aussi celui de mon cœur et de ma ville »il a avoué.

Puis il a précisé : « Nous avons pris la décision d’attendre que je sois complètement remis de ma blessure pour avancer concrètement dans les discussions. Mais j’avais cette envie de continuer à grandir avec l’OL et de redonner au club tout ce qu’il m’a déjà donné à travers cette signature.. Rayan Cherki espérait donc prêcher par l’exemple en ayant du temps de jeu pour s’exprimer et montrer de quoi il est capable. Mais depuis le début de la saison, Peter Bosz ne l’a utilisé que comme remplaçant. En effet, il n’a pas été titularisé lors des 7 matchs auxquels il a pris part.

Plus qu’un farceur ?

Entré en jeu 2 minutes contre Ajaccio, puis 5 contre Troyes, il a ensuite joué 26 minutes contre Reims, 23 contre Auxerre avant d’être utilisé 16 minutes contre Lorient, Monaco et Paris. Pas assez pour l’un des éléments clés du nouveau projet OL DNA. D’autant que Cherki a souvent été décisif lors de son entrée en jeu. Il compte trois passes décisives délivrées cette saison, dont deux pour Moussa Dembélé. Même si son jeu doit encore s’affiner, l’attaquant gagne en maturité. Mais Peter Bosz est têtu et ne le considère pas comme titulaire pour le moment.

Dans la sélection Espoirs, c’est un peu la même chose. Rayan Cherki (5 sélections, 4 buts) a débuté sur le banc hier soir face à la Belgique. Son entrée en jeu a tout changé pour les Bleuets. En effet, il a tout de même délivré deux passes décisives. L’un pour Tanguy Kouassi (51e), l’autre pour Elye Wahi (78e), permettant aux Français de terminer ce match amical sur un nul (2-2). Ainsi, en club et en sélection, il a été décisif toutes les 34 minutes de jeu cette saison (5 passes décisives en 171 minutes de jeu). De quoi satisfaire l’entraîneur des Espoirs, Sylvain Ripoll, qui a évoqué l’affaire Cherki après la rencontre. Ses paroles sont relayées par CMR Sports.

Cherki envoie des messages

« Je ne veux pas juger sa saison à Lyon, mais ce qu’il a fait avec nous, je suis content. Je l’ai fait venir chez Espoirs pour qu’il nous apporte sa créativité, on sait de quoi il est capable. Il me confirme, à travers sa mi-temps, qu’il a la capacité de semer le doute chez l’adversaire. Tout est alors une question d’équilibre. Maintenant, il doit faire ce qu’il faut pour gagner du temps de jeu au club.. Un but pour les Lyonnais qui ont profité de la zone mixte face à la presse pour faire passer quelques messages. « Non, je ne pense pas être un farceur. Je peux être satisfait mais il faudrait que je puisse y parvenir en quatre-vingt-dix minutes. J’espère qu’en club, je pourrai le faire.

Il a encore précisé : « J’essaie de faire de mon mieux pour montrer que je mérite une place de titulaire. Mon heure viendra à un moment donné, je le sais, je suis patiente, même si l’impatience commence à se faire sentir. (…) Tout le monde sait que mon poste préféré est le numéro 10. Mais depuis que je suis professionnel, j’ai joué partout ! A gauche, à droite, au numéro 9… Sans jamais me fixer définitivement. En tant que leader, j’ai mes repères depuis tout petit, je sais me positionner, attaquer et défendre. Peter Bosz et l’OL sont prévenus, Rayan Cherki ne veut plus se contenter de miettes.

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