La soif de Park Chan-Wook est l’un des meilleurs films de vampires des années 2000

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Sorti en 2009, « Thirst » a été un moment révolutionnaire dans le cinéma coréen. Non seulement il a remporté le prix du jury au Festival de Cannes 2009, mais c’était le premier long métrage coréen réalisé avec le financement et la distribution de studios coréens et américains. Oh, et c’était aussi le premier film coréen grand public avec une nudité masculine adulte de face. Et ce n’est même pas la chose la plus choquante à ce sujet.

(Très) vaguement adapté du roman victorien « Thérèse Raquin » d’Émile Zola, « Thirst » suit un prêtre catholique nommé Sang-hyun (joué par Song Kang-ho, peut-être plus connu pour son rôle principal dans « Parasite ») . Après avoir eu des doutes sur sa foi, il propose de faire du bénévolat dans une installation de test africaine pour un virus mortel. Son souhait de mort entraîne son décès, mais pas pour longtemps, et bientôt il a fait un rétablissement rapide que l’église tient à revendiquer comme un miracle. Sang-hyun est moins convaincu, d’autant plus qu’il a maintenant des capacités miraculeuses et une soif de sang. Il trouve la distraction d’un ancien ami d’enfance et de sa femme assiégée (Kim Ok-bin), cette dernière dont il est instantanément ravi.

Sorti à une époque où la culture pop vampire connaissait un essor post-« Twilight », « Thirst » se démarque toujours au milieu d’un champ très encombré. D’une part, c’est l’un des rares films de vampires qui n’est pas centré sur les Blancs ou la culture américaine/eurocentrique. Il reste décourageant que les histoires de vampires soient si lourdement blanches alors que pratiquement toutes les traditions mondiales ont une histoire de suceurs de sang ou de draineurs de vie dans le cadre de son mythe. Bien qu’il y ait une romance en son cœur et un triangle amoureux pour démarrer (sérieusement, les triangles amoureux étaient partout pendant le Twi-boom), Park est moins préoccupé par le bonheur que par les thèmes de la culpabilité. Ses vampires ne sont pas des créatures d’une beauté étonnante qui se délectent de la vie éternelle (n’en déplaise au très beau Song Kang-ho.) Être mort-vivant, c’est simplement être la pire version de soi-même, que cela nous plaise ou non.

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