Le court métrage de science-fiction que Satoshi Kon a écrit avant que Perfect Blue ou Paprika ait une connexion avec Akira

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Dans le court métrage de Kon, Heintz et Miguel sont victimes de leurs désirs les plus profonds, ce qui leur permet d’être plus facilement bercés à l’intérieur du vaisseau fantôme. Alors que Miguel souhaite retrouver les nombreuses femmes qu’il désire, Heintz veut secrètement retrouver sa fille, décédée d’une mort tragique. Selon la complexité des désirs individuels, Eva installe des pièges holographiques pour les hommes qui errent dans son antre, faisant appel à leurs fantasmes jusqu’à ce qu’ils oublient qui ils sont. Alors que Miguel est attiré par des aperçus de la belle Eva, Heintz est tenté d’accepter une réalité simulée dans laquelle sa fille est vivante. Cependant, la douleur de ce dernier est si aiguë et profonde qu’elle est assez puissante pour briser l’illusion. L’agonie, aussi douloureuse soit-elle, maintient Heintz au sol.

Kon utilise de superbes séquences visuelles et sonores pour transmettre ces thèmes. Les statues robotiques au visage de chérubin agissent comme des gardiens de la mémoire et de la fantaisie, tirant des balles sur quiconque tente de briser l’illusion. Le SOS qui a attiré les ingénieurs se révèle être un piano cassé jouant une mélodie envoûtante, ses touches étant pressées par les fluides dégoulinant de la caverne. Les gargouilles pleurent des larmes de sang, les hologrammes désorientent les vivants jusqu’à la panique et les fausses réalités se désintègrent comme un paysage gluant et en toile d’araignée. Ces séquences renforcent la nature surréaliste et fantomatique de l’existence d’Eva, qui continue de faire des victimes malgré sa mort.

Kon termine « Magnetic Rose » avec une image finale époustouflante : le vaisseau fantôme, qui ressemble à une rose, virevolte dans l’espace, tandis que Heintz flotte parmi les débris. L’écran devient noir dès qu’il ouvre les yeux. Heintz est peut-être à l’agonie, mais cette agonie est exclusivement le sien — il n’est plus victime d’un fantasme stérilisé dépourvu de souvenirs ou d’émotions réels.

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